Galléo

La presqu'ile de Flores, notre point d'ancrage pour visiter le nord du pays

atelier plongeons bizarres avec des jeuneots d'El Remate, petit village d'artisans du bois

Coucher de soleil depuis la terrasse-toit de notre hôtel, installés dans des hamacs et sirotant une bière

les piscines naturelles de Semuc Champey

Nous voilà parti sur le lac Atitlan - pour le quart du prix des deux chinois qui nous accompagne et qui se sont bien fait avoir... faut négocier là-bas! On a payé encore moins cher que le transport public, pour une lancha (barque à moteur) à 4.

Visite du village de San Juan la Laguna (voir leur très bon site web), avec son projet de développement durable, ses coopératives d'artistes, ses cultivateurs de tul (les sortes de roseaux, tressés pour l'artisanat et utile à la biodiversité) en barque, ses peintures sur les murs, ses enfants qui jouent au cerf-volant... on était les seuls estrangers! Très agréable.

Ensuite on a visité San Pedro puis Santiago qui étaient moins beau mais quand même très sympa. San Pedro avait un marché "rustique" et Santiago avait la plage toute inondée, avec les bancs les pieds dans l'eau.

Après Antigua, nous partons pour le Lac Atitlan. On choisit d'y aller en Chiken bus, les bus locaux rustiques. Eh ben au niveau rustique, on a été servi! Ecrasé à 3 par banquette de 1 et demi, on contemplait le conducteur foncer sur les routes serpentant à flanc de colline, et pilant à chaque signe de main d'un passant pour le faire monter. Son coéquipier, le crieur/hurleur, était accroché à la porte ouverte, coté extérieur, à hurler "PanaPanaPanaaaaaAaaAAA !!", pour Panajachel, la ville de destination. Quand quelqu'un voulait monter, il sautait en route, expédiait les bagages par la porte et poussait/hissait la personne dans le bus (qui continue à rouler!) en lui criant dessus "Dalé dalé!" (dépèche toi!).

Nous avons donc foncé à tombeau ouvert dans les campagnes guatemaltèques, les yeux fermés une bonne partie du voyage. Au bout d'une heure, les routes commençaient à être mauvaise à cause des éboulements et coulées de boue qui bloquaient les voies. On slalomait donc entre double voie dans un sens et double-voies dans l'autre, adaptés en double sens selon les besoins. Jusqu'à arriver dans des bouchons énormes, arrêtés. Le crieur sortît alors du bus et vla ti pas qu'il court jusqu'au virage suivant, et vérifiant que personne n'arrive en sens inverse - personne signifiant "pas trop de monde" donc une voie sur deux libre - fait unsigne à notre conducteur qui a doublé les10km de bouchons... sur la double de voie de gauche! Émotions garanties,surtout quand on se retrouve face à des camions qui vont à peu près aussi vite que nous mais dans l'autre sens.

Finalement il a fallu s'arrêter: "il n'y a plus de route, tout le monde descend!" annonce-t-on. Donc sac sur le dos on continue la route une centaine de mètres et là, on comprend pourquoi on n'avançait plus: notre double voie avait disparue sur 50 mètres, partie avec la boue et un camion citerne, 30m plus bas. Tous les locaux s'étaient agglutinés pour voir le spectacle et bouchaient l'autre double-voie, dégagée à grand coup de klaxon par chaque véhicule qui devait se frayer un chemin, dans un sens comme dans l'autre.

On traverse ce qu'il reste du pont et alors qu'on s'apprête à demander de l'aide, notre bus arrive derrière nous en klaxonnant comme un dératé (si, ça existe) ; il avait réussi à passé devant tout le monde! Il nous récupère au vol (nous et nos bagages dans le rôle des avions)... pour finalement rendre l'âme 2km après, le moteur en fumée.

On se fait récupérer par un shuttle (un van de transport tourisitique) qui refuse les "locaux" du bus (on se sentait trop mal de passer devant tout le monde...) et nous emmène finalement jusqu'à Pana, avec une compagnie moins folklorique: trois suédois, trois allemandes, et deux français. Ils étaient partis d'Antigua à 5h du mat: 6-7h de bouchons! Au détour d'un virage (et d'un gros rocher au miilieu de la route) on tombe sur un paysage hallucinant, le Lac et ses volcans.

On peut voir la double voie coupée

A panajachel on s'installe dans un petit hotel (vide)(si on compte pas les chats) et organise notre journée du lendemain: le tour du lac en bateau!

Notre première étape a été Antigua. Hélas on a perdu ces photos, parce que la clé sur laquelle on a sauvegardé cette première pellicule a mouru. On vous montre donc quelques photos récupérées sur le net.
Antigua est l'ancienne capitale du Guatemala, elle a donc un passé et c'est la seule ville qui peut se vanter d'avoir de belles pierres. Dont pas mal sont tombées avec les tremblements de terre successifs, ce qui a désespérés les habitants à reconstruire les édifices. On a donc une ville parsemée de vieilles églises et palais en ruines, cassant les lignes des rues multicolores. Magnifique!

Voici une carte googlemap où vous pouvez voir notre itinéraire: Ciudad Guaté - Antigua - Panajachel, retour puis Lanquin, Flores avec des trajets d'une journée vers el Remate, Tikal, Yaxha ; puis Flores - Rio Dulce (bus) - Livingston (barque), Livingston - Puerto Barrios (barque) - Ciudad Guaté.

Afficher Guatemala sur une carte plus grande

Nous revoilà après des mois de silence radio (enfin vous devez suivre à distance puisque vous devez être 3 à lire ce blog...), tout simplement parce que nous revenons de voyage! Un mois (d'octobre) en Amérique Centrale, moitié Guatemala et moitié Costa Rica.
Pourquoi ces destinations? Parce qu'on voulait aller en Amérique latine, mais ça coutait trop cher d'aller dans les pays plus au sud, donc on a fait en fonction. On était bien tenté par le Costa Rica, et au départ on voulait faire du Mexique au Costa Rica, mais on s'est dit qu'en 1 mois ce serait dur... on a bien fait!

Mais commençons par le début. Départ le 29 septembre et arrivée... 3 jours plus tard, la faute à une exemption de visa non demandée pour transiter par Miami. Résultat on a dormi une nuit à Madrid (après avoir convaincu Iberia que c'était la faute de la checkeuse de marseille, qui nous a dit qu'on n'en aurait pas besoin), hotel et repas payés ; du coup on a visité le Parque del Retiro en compagnie d'une équatorien dans la même situation que nous, Bolivar. Et le lendemain, après 10h de vol, on n'a pas pu se poser à San José - qui était notre nouvelle escale en remplacement de Miami - à cause du mauvais temps, donc déroutés sur Ciudad Panama! Les nerfs, deuxième nuit à l'hôtel sans rien pouvoir visiter cette fois, Panama étant trop dangereux pour flâner dans les rues. Troisième jour nous voilà donc parti pour San José puis on a attendu toute la journée à l'aéroport. Enfin nous arrivons à Ciudad Guatemala à 19h, puis prenons un taxi pour Antigua direct, parce que Ciudad Guaté c'est trop dangereux et moche. Ouf, nous commençons notre voyage!

attention....

Baignade dans la super piscine de Noé - pendant la mi-temps d'un des superbes matchs de la France... on est resté une demi heure! et on a rien perdu du match en fin de compte, puisqu'il n'y avait rien à voir.

Noéléo contre Lalareporter
envoyé par leoblouson. - Plus de vidéos fun.

On s'est régalé à attaquer la reportrice! (d'accord, d'accord, on ne sait pas qui s'amuse le plus de moi ou Noé...)